Projet d’installation kinésithérapeutes : accompagnement et équipement

De nombreuses phases sont nécessaires avant de pouvoir exercer son activité libérale, notamment de définir son lieu d’exercice, son statut, trouver ou construire un local (répondant aux normes d’accessibilité aux personnes handicapées), etc. En fonction de la nature de votre projet, ces diverses étapes peuvent varier et peuvent être plus ou moins longues.

Ce défi peut parfois devenir une réelle « course contre la montre », il est donc important de s’y prendre suffisamment tôt et d’être rigoureux et organisé dans vos démarches pour le bon déroulement de votre installation (contacter l’Ordre des MK, la CPAM, recherches de financement, fournisseurs…).

Par exemple, la construction (ou rénovation) d’un cabinet seul (ou à plusieurs) requiert une plus grande implication du ou des praticien(s) concerné(s) que celle de rejoindre une maison de santé pluridisciplinaire existante.

Dans la majorité des cas, vous devrez vous équiper de matériel dont la liste est non exhaustive (table, produits d’hygiène, diagnostic…). De plus, en fonction de vos spécialités et de votre patientèle, des équipements complémentaires seront envisageables (ondes de chocs, électrothérapie, rééducation à la marche, balnéothérapie…).

Quels sont les incontournables ?

La table d’examen est « l’indispensable », elle se décline sous différents modèles et gammes, répondant aux besoins spécifiques du praticien (biplan, électrique, mousse confort…) et sera complétée par divers produits et accessoires liés au soin du patient.

L’achat de mobilier pour l’aménagement de votre espace de travail, salle d’attente, accueil est à prévoir ainsi que du matériel informatique pour faciliter la gestion de votre activité.

Un véhicule professionnel peut être nécessaire si vous envisagez des soins à domicile, en extérieur (EHPAD, centre hospitalier…).

Les équipements pouvant être plus ou moins nombreux selon l’activité choisie, cela exige donc qu’ils soient budgétisés et listés afin de définir le mode de financement le plus adapté et ne pas en omettre.

Quels modes de financement ?

Selon le montant global de l’enveloppe, le kinésithérapeute pourra autofinancer son projet (plusieurs modes de paiement possibles : comptant avec escompte, en plusieurs fois sans frais) ou recourir à un prêt professionnel ou à un financement par crédit-bail avec option d’achat (LOA).

Ces 2 dernières possibilités permettant des investissements dans des appareils spécifiques et innovants (ondes de chocs, cabine de cryothérapie…) sur des durées de 2 à 7 ans.

 

Prêts à relever le défi à nos côtés !